jeudi 20 août 2015

[TEST #2] - Star Trek Generations: Beyond The Nexus (GB)

Ah! Chaque jeu a sa petite histoire. Qu'il fut obtenu pour un anniversaire, un Noël ou plus simplement acquis sur une brocante, on tente toujours de se rappeler d'où vient ce jeu. Sauf que des fois, la mémoire nous fait défaut. En effet, pas moyen de me souvenir du lieu dans lequel j'ai pu obtenir ce jeu... J'ai du acheter un lot de cartouches, et ce jeu devait s'y trouver.

Parce que, pour être tout à fait honnête, je ne m'imagine pas acheter ce jeu. Non, je n'ai rien envers Star Trek, au contraire même, je m'y suis mis récemment et j'aime beaucoup. Non. Juste parce que ce jeu est atrocement mauvais, et que je le savais bien avant d'avoir la cartouche.
Je n'ai pas trouvé de meilleure qualité pour la jaquette. Mais est-ce vraiment un problème?

Bien! Maintenant que le ton est lancé, inutile de tergiverser plus longtemps, voyons ce que ce "monstre" a dans l'ventre!

L'idée générale: Eh bien. Comment dire. Comment introduire cette absence totale d'idée? Le jeu est censé, en théorie, se baser sur le film Star Trek Generations, sorti en 1994 regroupant deux générations d'équipage de Starfleet: l'équipage "d'origine", avec le Capitaine Kirk et l'équipage de l'époque avec Patrick Stewart en Jean-Luc Picard (j'ai toujours trouvé ce nom très drôle). Somme toute une bonne idée finalement, avoir Kirk et Picard dans un seul et même jeu, que demander de plus? C'est simple: du contenu.

On aurait pu s'attendre à un RPG, un side-scroller, un shoot'em up, tout, sauf à ça: une succession de mini-jeux de réflexion. Ouéééééééééé! Que les choses soient bien claires: je n'ai rien contre ce type de niveaux, quand ils sont bien faits. Et surtout quand il n'y a pas que ça dans le jeu... Mais la filouterie (j'aime ce mot) des développeurs ne s'arrête pas là: le titre du jeu a été changé à la dernière minute pour coller avec le film, et un niveau a été rajouté maladroitement en tout début de jeu.

I have no idea what I'm doing...

Avant de s'appeler "Beyond the Nexus", il s'appelait "The Advanced Holodeck Tutorial". En gros, un simulateur d'Holodeck. Palpitant.

Note: 2/10

La Jouabilité: Eh bien, elle n'est pas évidente à juger. Difficile de se planter sur la maniabilité d'un casse-tête. Mais ils y arrivent! Les niveaux n'étant pas expliqué, il est difficile de comprendre rapidement ce qu'il faut faire et ces niveaux regorgent de pièges en tout genre et comme nous ne sommes pas  prévenus, nous appliquons la bonne vieille technique de "Essaie et meurs". Charmant.

Je ne suis pas d'un naturel patient avec les jeux. Et là, c'est le pompon!
MAIS! Car il y a un mais, le premier niveau est une sorte de shoot'em up, qui a le bon goût d'être complètement raté. Les vaisseau ennemis sont très difficiles à toucher à cause d'un pseudo-effet 3D loupé, ils vont très vite, et nous envoient des missiles! De plus, l'écran étant réduit, il faut constamment consulter la carte en appuyant sur Select pour voir où les vaisseaux se trouvent. Et, le temps de fermer la carte et de revenir au jeu suffit à les faire bouger de place. Oh! Aurais-je oublié de mentionner le fait qu'ils ont une barre de vie extrêmement élevée et qu'il faut une bonne vingtaine de minutes pour finir ce premier niveau? *Sigh*

Note: 2/10

Graphismes: Vous savez en quelle année "The Legend of Zelda: Link's Awakening" est sorti? En 1993, soit un an avant ce jeu. Et pourtant, techniquement, on a l'impression d'être revenu aux débuts de la console. Certes, nous avons deux ou trois images avec les portraits des acteurs, plutôt bien rendus en 8-Bit (oh! un compliment!), mais le reste est si basique qu'il nous ferait oublier en un claquement de doigts que nous sommes dans un jeu Star Trek.

J'ai envie de m'y intéresser, mais je n'y arrive pas...

Exemple concret, le deuxième et dernier niveau sont rigoureusement identiques, et il s'agit d'un Mastermind, où nous sommes censés trouver la bonne combinaison pour gagner le niveau. Seul l'écran du menu sauve un peu la donne...

Note: 3/10

La Bande Son: La version du thème de Star Trek présente dans le menu est plutôt bien faite, admettons le, mais pourquoi ne rien inclure dans le premier niveau? La différence est quand même très abrupte: on passe du thème de Star Trek au vide intersidéral (Blague.). Les introductions des niveaux ont cependant une musique, assez sobre, et les autres niveaux ont des pistes très (trop) répétitives. Un conseil: coupez le son.

Note: 4/10

La Durée de vie: "Un jeu long n'est pas forcément bon." Ce qui est complètement vrai ici. Passer plus de 15 minutes sur le premier niveau, c'est beaucoup trop, et cela a dû rebuter pas mal de joueurs. Le reste, béh, c'est de la logique. Il n'y a pas de compteur, donc, ça peut prendre 10 minutes comme une heure. Le dernier niveau, se compose visiblement en deux parties: une partie Mastermind et une autre proche d'un side scroller.

Ma réaction, en voyant que le dernier niveau était une copie conforme du deuxième.
 
Mais comme je n'ai jamais eu le courage de finir la première, impossible de parler de la deuxième. Mais sincèrement, après un jeu pareil, difficile d’imaginer le Saint Graal en dernier niveau.
Inutile de s'attarder sur la rejouabilité du soft: elle est nulle...

NOTE FINALE: 2.75/10

Honnêtement, difficile de s'attendre à autre chose. Surtout venant d'un jeu qui a été adapté à la va-vite pour coller au film sorti la même année. De l'opportunisme à l'état pur allié à une absence totale d'originalité conduit à un jeu terriblement mauvais. A éviter, à moins d'être un fan très hardcore de Star Trek...

A noter qu'une version Game Gear du jeu est également sortie, mais ne possédant pas cette console, je n'ai pas pu la tester. Mais d'après ce que j'ai pu en voir, le jeu reste plus ou moins le même, même si les graphismes sont de meilleurs qualités (et en couleurs). Pas vraiment la peine de s'attarder dessus, donc.

dimanche 9 août 2015

[TEST #1] - Goldeneye, Au Service du Mal (NGC, PS2, XBOX)

Plom plom plom! Bonsoir à toutes, bonsoir à tous. Cinq ans que je ne me suis pas essayé à l'écriture de tests, il est temps de s'y remettre.
Les six tests que j'avais écrit en 2009 seront de retour, sous une version revue et corrigée. Je suis sur que j'ai oublié pleins de détails frustrants sur ces jeux.

Et en parlant de frustration, celle qui me fut provoquée par ce jeu est particulièrement salée. Non pas parce que le jeu en question est atroce (même s'il est tout de même assez gratiné), mais c'est parce que, en tant que grand fan de l'agent 007, je me suis senti quelque peu trahi.
Nous allons en effet parler de Goldeneye: Au Service Du Mal, sorti sur Nintendo Gamecube, Playstation 2 et Xbox en 2004 (Une version pour la Nintendo DS sortira un an plus tard.). Et, si vous pensez que nous parlerons d'un quelconque remake de l'indétrônable Goldeneye 007, paru sur Nintendo 64 en 1997, eh bien, non. Pas du tout. Il n'a hélas rien à voir avec ce jeu mythique.

Pour information, Goldeneye 007 connaîtra deux remakes, un non-officiel, Goldeneye Source, basé sur le multijoueur, et l'autre plus récent, Goldeneye 007 Reloaded, paru sur Wii en 2010 (Il y aura même une version HD pour la Xbox 360 et la Playstation 3 en 2011). Mais, rien y fait, impossible de retrouver le charme du film et du jeu...

Cette scène est la première vraie apparition de Pierce Brosnan en tant que James Bond à l'écran.
Et pourtant, les jeux n'y font que très peu référence. Il y aura tout juste un léger easter egg dans Goldeneye Reloaded, l'humour en moins...

L'idée générale: Croyez-le ou non, ce jeu aurait pu avoir la note maximale dans cette section. Imaginez deux secondes: "Pourquoi vouloir sauver le Monde, quand il est si facile de le détruire?", cette fois-ci, vous n'incarnerez pas un charmant espion britannique, mais un grand méchant, adorant se planquer dans des bases sous-marines ou dans des volcans. On se met tout de suite à rêver: peut-être aurons-nous un nom à nous faire parmis les autres méchants? Peut-être pourrons nous engager des célèbres hommes de main de l'univers de James Bond (comme, entre autres, Requin, Oddjob, May Day, Necros,...) pour nous aider à accomplir nos noirs desseins? Et surtout, peut-être aurons nous la chance de combattre Bond dans l'un des derniers niveaux du jeu, avec la possibilité de le battre... 
En réalité? Il n'en est absolument rien. Il s'agirait presque d'un argument commercial. Vous allez bien vite oublier que vous êtes un "méchant", tant vos tâches seront répétitives. Au mieux, les cinématiques seront là pour vous le rappeler. Sans elle, vous pouvez avoir l'impression de jouer à un FPS complètement lambda...

Note: 4/10

La Jouabilité: Ennuyeuse. Quoi? Je dois développer? Bon. Eh bien disons que si vous espériez avoir un jeu révolutionnant le genre des FPS, c'est raté. Les contrôles ne sont pas mauvais en soi, ils sont juste ternes. Alors, oui, vous pouvez avoir deux armes en même temps, ce qui, pour un jeu 007, était une première. Mais à quel prix? Au prix de ne pas pouvoir viser avec précision en utilisant des armes à une main. Ce qui vous donnera plus l'impression d'être dans un film de John Woo à gaspiller des balles en veux-tu, en voilà, plutôt que de prendre part à une véritable épopée d'espionnage. Les armes d'ailleurs, sont basiques au possible: vous avez le pistolet de départ que vous abandonnerez bien vite, un pistolet plus puissant, une mitrailleuse, et un horrible fusil à pompe à une main. Pour les armes à deux mains, vous avez un lance-roquettes, une fusil de précision, un fusil-mitrailleur et un minigun. Vous avez bien des armes plus "spéciales", comme un pistolet à détonateurs, un pistolet à poison, mais vous pouvez largement faire sans.
Qui plus est, aucun niveau de pilotage, aucun niveau de combat au corps-à-corps, d'ailleurs, tout les niveaux seront les même. Vous avancez, et vous tirez. C'est tout.


J'aurai pu aborder l'AI complètement idiote, ou les pseudo-bonus de "cruauté",
 mais le courage me manque quelque peu...

On notera toute de même la présence de "pièges" que l'on pourra activer pour tuer plusieurs ennemis d'un coup. Cela peut paraître une idée intéressante, mais les pièges sont tous signalés par de gros boutons lumineux, il n'y a donc aucune fierté à chercher et trouver ces pièges, c'est bien dommage.

J'en oublierai presque l'essentiel: votre œil. Ici, le titre se traduit très litéralement: "Goldeneye", "Œil d'or", ouaip, en effet, vous avez bien un œil bionique. Au total, quatre pouvoirs seront assignés à cet œil (ces pouvoirs se gagneront au fur et à mesure des niveaux): une imagerie IEM pour voir à travers les murs, un système de piratage à distance, un écran de protection et un pouvoir télé-kinésique. (Oui, vous avez bien lu.) Pour finir le jeu, ces pouvoirs sont bien facultatifs, mention spéciale pour l'écran de protection qui est censé absorber les chocs. Sous un feu nourri, il tient moins d'une seconde. Renversant.

Note: 5/10

Graphismes: Vous vous souvenez des premières images données dans les conventions pour présenter la puissance de la GameCube? Avec énormément de tests dur l'éclairage dynamique, ou la définition des texture. Oubliez tout ça ici. Le jeu semble avoir été réalisé avec un moteur graphique datant du début des années 2000 à tout casser. Les textures sont moches, les couleurs bien ternes, et pire que tout, la plupart des décors sont vides. Et pour cause! Chaque niveau demande plus d'une heure pour le terminer! J'en reparlerai dans la section appropriée, mais cette longueur extrême a un impact direct sur les graphismes: au lieu de se concentrer sur un niveau plus petit, mais bien détaillé; le jeu est rempli de couloirs vides et inintéressants. Pas d'easter eggs ou d'armes cachées. 

Les couleurs ternes vont vous suivre pendant
plusieurs niveaux...


Les cinématiques ne sont pas hideuses, ce serait d'ailleurs le seul point positif du jeu. D'ailleurs, pour la version anglaise du jeu, le grand Christopher Lee a lui même doublé le personnage de Francisco Scaramanga, personnage qu'il avait incarné "en vrai" dans l'Homme au Pistolet d'Or, en 1974. Les autres voix ne sont pas mauvaises, mais notre "Goldeneye" a le syndrôme du personnage central muet. Ceci est un avis purement personnel, mais je n'ai jamais aimé l'idée que le personnage central ne parle pas, sous réserve que le joueur doive imaginer les dialogues pour faciliter l'immersion dans le jeu. Au contraire, j'ai plus l'impression d'être laissé de côté...

Note : 5/10

La Bande Son: Comme dit plus haut, les voix sont correctes, les bruitages sont passables (certains sons saturent, mais je ne sais pas si le jeu est en cause, ou ma télévision), mais les musiques...
Je ne peux pas être objectif sur le chapitre des musiques: ce jeu est tout de même issu de l'univers de James Bond, on s'attend quand même à un certain niveau de qualité niveau bande son: il suffit de regarder des jeux comme Espion Pour Cible ou 007: Nightfire pour voir que la bande son améliore quand même sacrément l'expérience de jeu. 

Ici, la bande son est en partie réalisée par le DJ britannique Paul Oakenfold. Pourquoi lui? Parce qu'il a déjà réalisé quelques bande-sons pour Meurs un Autre Jour (Ne me lancez pas sur ce film, s'il vous plaît) et quelques remix avec David Arnold. On pourrait donc s'attendre à retrouver quelque chose de correct. Eh bien, pas vraiment. Ça n'arrache pas les oreilles, ça s'écoute, parfois, ça colle à l'action, même si c'est assez rare, mais bon sang que c'est plat. De toutes façons, la bande son est à l'image du reste du jeu: terne. Je sais que nous ne sommes pas censé incarner Bond, et que, par conséquent, le Bond theme est absent, mais il y a tout de même moyen de faire quelque chose de convenable, non?

La bande son est convenable, mais osez me dire que la première chose à laquelle vous pensez est "Cette musique serait bien dans un 007."

Note : 4.5/10

La Durée de Vie: C'EST LONG. BON SANG QUE C'EST LONG! Les niveaux sont justes interminables, à un point tel que le jeu est sur deux CD pour la version GameCube (je ne sais pas si c'est le cas pour les autres consoles), alors qu'il n'y a que 8 ou 9 niveaux. Cela ne serait bien évidemment pas un problème si le jeu montrait une once de diversité, mais vu que ce n'est pas le cas, on s'ennuie très, très vite à parcourir les couloirs presque vides du jeu. Le niveau du barrage est d'ailleurs particulièrement rédhibitoire.

Ma réaction après avoir recommencé 40 fois le même niveau. Au moins.

Non seulement il est atrocement long (1h30 à 2 heures sont nécessaire pour le finir.), mais la difficulté est très mal gérée. On se retrouve à devoir combattre une véritable armée de Tanks et d'hélicoptères en tout genre avec le minimum de munitions.
Bref, ce jeu est bien trop long pour le contenu qu'il propose.

Note : 4/10

NOTE FINALE: 4.5/10

Ce jeu reste terriblement moyen, il n'a rien d'exceptionnel, mais on a tout de même tenté de le vendre comme une pépite révolutionnaire des FPS. Une suite avait été prévue, suite qui ne viendra probablement jamais, en partie à cause des mauvaises ventes du jeu et des critiques assassines de l'époque. Bond reviendra sous les traits de Pierce Brosnan une dernière fois en 2005, avec 007: Quitte ou Double, un jeu à la troisième personne bien meilleur que ce Goldeneye...


jeudi 14 août 2014

[Mise au point] - Oh, you redecorated? I don't like it...

Bonsoir à tous! 

 Comme vous pouvez le voir (ou non, c'est peut être votre première visite sur ce blog, dans ce cas, bienvenue!), le blog a quelque peu changé. 



Et pour cause, l'ancienne décoration ne devait être que "temporaire", avant que je n'oublie dramatiquement l'existence de ce blog. Bien. Parlons un petit peu des choses qui apparaîtront sur ce blog:

 - Des critiques de jeux vidéos. Après tout, le blog était là pour ça, à l'origine. Je vais reprendre les critiques que j'avais écrit sur mon ancien blog, qui s'appelait à l'origine "The Game-Boy Room", en leur donnant un petit coup de jeune (C'est sûr que la vision des choses change en 5 ans...). Bien évidemment, d'autres tests arrivant, sur d'autres consoles. Il y aura même, à l'occasion, des vidéos sur des points spécifiques d'un jeu, ou même des courts tests qui ne seront diffusées que sur le blog. (Vous la sentez l'option V.I.P, là?) 

 - Des découvertes de films et de musiques, ce qui dépend essentiellement de mes coups de coeurs. Le tout avec pleins d'images et de vidéos, parce que c'est plus sympa. 

 - Des critiques et avis sur Doctor Who. Ouaip. Vu que je suis tombé (et bien tombé, en plus) dedans, je me suis dis que partager mes opinions sur la série (essentiellement la série Classique, à quelques exceptions près), pourrait être pas mal! 

 P.S: D'ailleurs, le titre de l'article fait directement référence à un Arc Narratif de Doctor Who.

 

 (Rha! Patrick Troughton...)

mardi 12 août 2014

Du dépoussiérage.

Ça sent quelque peu le renfermé, ici. Et pour cause, rien n'a été posté depuis un an.
Pourquoi tant de retard, autant au niveau du blog qu'au niveau des vidéos? Pour plusieurs raisons (ça sent la justification bidon, hein?): la première est le manque de temps. Et la deuxième, l'inspiration. Je cherche à tout prix le moyen de faire une vidéo de 15 minutes intéressante, mais c'est loin d'être évident.

Ça fait aussi un an presque pile que je suis tombé dans l'univers de Doctor Who. C'est d'ailleurs pour ça qu'il y a quelques vidéos Whoviennes sur la chaîne.

Mais il reste le blog, et plein de trucs à montrer, parler et présenter. Alors, c'est ce que je vais faire pour un petit bout de temps. C'est décidé, je vais redonner un peu de vie à ce blog. Rééditer des tests que j'avais fait dans le passé, en refaire de nouveaux, poster aussi des articles idiots, parce que c'est fun, mais surtout, partager. (Pour un peu, on aurait presque le droit à une musique mélodramatique en arrière-plan.)

Bref, I'm back! *Jette des confettis en l'air*

(Nan. J'ai pas honte de mettre ce gif. Bon. Si. Un peu quand même.)


P.S: Sean Connery dans une pub Japonaise pour du yogourt. Comment ne pas regarder?

jeudi 27 juin 2013

[Cinéma] - Sonatine, mélodie mortelle.

Bonjour à toutes et à tous!

J'ai pris du temps avant d'écrire ce troisième article. Je cherchais quelque chose qui sortait de l'ordinaire - quelque chose qui pourrait donc vous intéresser, et puis, je suis tombé sur ce DVD dans un Cash Affair: Sonatine + Jugatsu, dans la collection "Asia Classics". Je ne connaissais pas ces films - d'ailleurs, hélas, à part les Godzilla, je ne connais pas beaucoup de films Japonais - mais j'avais déjà entendu parler du réalisateur: Takeshi Kitano.



Et le moins que l'on puisse dire de Kitano, c'est que c'est un personnage haut en couleurs! C'est un humoriste, peintre, auteur, réalisateur, producteur, acteur... Dans le domaine de l'audiovisuel, je suis persuadé qu'il a déjà plus ou moins tout fait.

Et vous savez quoi? Il a aussi fait un jeu vidéo - sur Famicom, la NES Japonaise - que vous avez très certainement déjà vu sur YouTube à cause de son caractère, comment dire... assez étrange. Je risque, à l'occasion de reparler de ce jeu dans une prochaine vidéo, mais au cas où, voici une courte présentation: ce jeu, nommé "Le Défi de Takeshi", est l'archétype même de l'anti-jeu vidéo: vous devez accomplir des tâches toutes plus absurdes les unes que les autres: frapper un boss 20.000 fois, chanter à l'épreuve du Karaoké pendant plus d'une heure (la seconde manette de la Famicom disposait d'un micro), ne pas toucher à la manette pendant une très longue durée, etc...



Enfin bref. Là n'est pas le propos de l'article, puisque "Sonatine, Mélodie Mortelle" n'est pas un jeu vidéo, mais l'un de ses premiers films, sorti au Japon en 1993. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ce film est à l'image de son réalisateur (et de son acteur principal par la même occasion): complexe. Pour ne point dire étrange.



L'histoire est relativement simple: des Yakuzas de Tokyo doivent venir en aide à un clan d'Okinawa qui rencontrent des problèmes. Jusque là, rien d'original me direz-vous. Mais le film prend toute sa substance dans sa réalisation. En effet, Kitano confesse qu'il n'a jamais regardé beaucoup de films: par manque de temps ou d'intérêt. Dès lors, le film ne suit pas les codes de réalisation classique: il y a énormément de plans larges, fixes, dus certainement au passé de peintre du réalisateur. Premier élément déroutant: ces plans viennent parfois casser le rythme du film, et viennent, pour ainsi dire, comme un cheveu sur la soupe. Même si la plupart du temps, ces plans sont magnifique, je dois avouer que cela m'a perturbé à certains moments, surtout quand nous avons un plan où un acteur reste fixe, sans aucune expression visible, face à l'écran pendant une minute ou deux.

D'ailleurs, parlons-en des expressions. Kitano n'aborde aucune expression de tout le film, si ce n'est deux ou trois sourires, et après m'être renseigné, il semblerait qu'il en fasse de même dans ces autres films. Mais vous savez quoi? Cela donne un côté presque inquiétant au personnage. On ne sait jamais ce qu'il pense, ce qu'il prévoit de faire - rien. Et chacune de ses réactions est une surprise. J'irai même un peu plus loin en disant que tout dans ce film surprend, y compris la violence.



Eh oui. On parle de Yakuzas tout de même. Vous vous attendiez à du John Woo? Avec des gunfights muclés, des balles qui sifflent dans tout les sens et des Katanas partout? Perdu! La violence est là, froide et implacable, mais elle est souvent hors-champs. Sans vouloir rien révéler de l'histoire, il y a à la fin une confrontation dans un bâtiment. Et c'est vrai que je m'attendais à une scène d'action somme toute assez classique. Eh bien non. La caméra reste à l'extérieur du bâtiment, et on aperçoit seulement les flashs des mitraillettes aux fenêtres. Pour une fois, nous ne sommes pas omniscient, l'observateur n'est pas toujours là où l'action se passe, et nous devons utiliser notre propre imagination pour deviner ce qui se passe. Et finalement, ce n'est pas plus mal.



Je précise que ce film n'est pas à mettre entre toute les mains. Il faut être conscient de son côté "à part entière" pour le regarder, et ne pas chercher à faire de comparaison avec les standards des films d'action, il faut juste l'apprécier tel qu'il est. Et croyez-moi, en dépit de ses défauts, ce film est extrêmement rafraîchissant!

Merci de m'avoir lu, et à bientôt pour un nouvel article!

~RetroBoy.

samedi 8 juin 2013

[Musique] - A ce qu'il parait, elle adoucit les mœurs...

(Re)bonjour à vous!

Et si nous parlions un peu de Spitz? Non. Pas du Spitz auquel vous pensez, pas de ces meugons p'tits chiens que l'on trouve en masse sur Internet. De toute façons, j'imagine mal le rapport entre la musique et un Spitz. (Je ne veux même pas imaginer...)

Spitz est en réalité un groupe Japonais dont je suis particulièrement fan; et n'ayez pas peur, il ne s'agit pas d'un groupe de J-Pop tout brillant et scintillant, orchestrant des chorégraphies bizarre sur fond de musique électronique. Nope, ici on parle de J-Pop un peu plus ancienne, mais avec un certain charme.


Même si je ne pige pas un seul mot de ce qu'il raconte, l'instrumental et la voix du chanteur, Masamune Kusano, vont remarquablement bien ensemble, le tout donne un rythme assez plaisant à la musique. Rien qui agresse les oreilles, et surtout, rien de surfait. 

Voilà, c'est un groupe que je souhaitais vous faire découvrir depuis déjà un petit bout de temps, mais ce n'est pas véritablement le but de mes vidéos.

Voici leur plus célèbre titre: Robinson, sorti en 1991 (Eh vouip, ça date un peu, hein?)


Bonne écoute à tous!

~Le RetroBoy.

Ready? Set... Go!

Bien le bonjour (ou éventuellement bonsoir) à tous!

Je vous souhaite la bienvenue sur le blog du RetroBoy! Et avant toute chose, je sais qu'il y en a un autre sur le net, qui propose les même vidéos que moi. Il s'agit en réalité de mon ancien blog, que j'ai lâchement délaissé il y a maintenant plus d'un an. Refaire un nouveau blog est pour moi synonyme d'un nouveau départ, me permettant ainsi de ne pas faire que dans le vidéo-ludique, mais aussi de faire quelques critiques de Mangas ou de films que j'ai apprécié.

Alors, en bref, qu'est-ce que le RetroBoy? Et bien, c'est un concept qui me trotte dans la tête depuis déjà plus de quatre ans. Le but est de vous faire découvrir des vieux jeux, et de préférence méconnus, vous montrant ainsi qu'il n'y avait pas que les Mario, Zelda, Final Fantasy ou Metroid dans les années 80/90...

Même si je ne suis pas né à l'époque de la NES, j'ai grandi avec la Game Boy (Color), et étonnamment, avec beaucoup de vieux jeux, comme Tetris, Pang, ou encore Trax. C'est certainement le point de départ de ma passion pour les vieux jeux vidéos.

Je fais également des tests sur YouTube, dont l'adresse se trouve à la fin de l'article, et je suis ouvert à toute critique. Mon but est de vous proposer de la qualité, ce qui explique qu'il n'y a pas beaucoup de vidéos pour le moment, et j'essaye de n'imiter aucun testeur connu du Net. Mais trouver sa propre "identité" en ligne est parfois bien compliquée...

Bref, j'espère que ce blog vous plaira, encore une fois, toute remarque et la bienvenue!

Cordialement.

~Le RetroBoy.